Développer une application mobile pour recréer du lien avec les petits commerçants et redynamiser les centres villes c’était l’envie de Lionel et Baptiste. De la première idée à la naissance de l’appli eCabas, ils nous racontent leur aventure !
Bonjour Lionel & Baptiste ! Pouvez-vous nous résumer votre parcours professionnel ?
Lionel : Pendant 20 ans j’ai eu divers postes en tant que cadre informatique chez Air France, j’ai toujours suivi l’évolution des technologies et été à l’affut des nouveautés. J’ai vu le moteur qu’a représenté l’arrivée des applications, comment elles ont changé le web classique. Et puis j’ai eu envie à un moment de monter ma société !
Baptiste : J’ai évolué dans le l’informatique, le digital et le marketing, à la fois dans le développement web et d’appli dans de grands groupes comme Air France ou Newrest. J’avais aussi l’envie de tenter l’aventure de l’entreprenariat, nous sommes donc deux passionnés qui se sont retrouvés sur ce projet !
Quel est le concept d’eCabas ?
eCabas est une application mobile qui permet de commander et prendre rendez-vous auprès des commerçants de la ville de Blagnac, au nord de Toulouse. On y retrouve des boulangeries, boucheries, fleuristes, quincailleries, restaurants, librairies …
L’appli est née de notre envie de s’engager dans notre ville, auprès de nos commerçants de proximité. Défendre le local en étant full digital !
Combien de temps a été nécessaire pour développer l’application ?
Au total, c’est un travail de 8 mois, nous avons lancé eCabas une semaine avant le 1er confinement avec 9 commerçants ! Nous avons à la fois développé une application marchande pour les clients et une application pro pour les commerçants, pour qu’ils gèrent leurs produits, leurs commandes et leurs livraisons.
Comment a évolué l’application ?
Au départ nous avions seulement l’option « Click & Collect » puisque notre objectif premier était de faire revenir le client chez le commerçant. Avec le confinement nous avons eu besoin d’intégrer la livraison à domicile, il a donc fallu développer cette nouvelle fonctionnalité majeure et gérer la logistique des transporteurs.
En 2 mois, nos avons eu plus de 1000 commandes !
Comment se gère une application au quotidien ?
C’est un travail continu, au jour le jour, pour corriger, améliorer et s'adapter aux utilisations.
Nous travaillons pour accueillir plus rapidement un nouveau commerçant. Aujourd’hui on arrive à créer une nouvelle boutique sur l’appli en une demi-journée.
On forme les commerçants sur cette transition digitale, pour les rendre autonomes sur l’utilisation du back office : prendre des photos de qualité de leurs produits, gérer les informations, les prix, etc.
Et puis il y a aussi la réactivité du support client, quand un dimanche on reçoit le message d’une cliente nous disant que la réservation ne fonctionne pas : on se mobilise pour régler le problème tout de suite ! Il y a à la fois le stress de savoir que ça ne marche pas et ensuite la satisfaction de le résoudre et d’avoir un client content !
Le marketing digital et la communication ont également un rôle important ?
Oui tout à fait, avoir une appli qui fonctionne et qui est visuellement agréable ça ne suffit pas. Il faut également en faire la promotion pour aller chercher de nouveaux commerçants et de nouveaux clients !
Nous avons mis en place une stratégie de de communication pour travailler l’acquisition client. Nous travaillons sur le référencement naturel de notre site sur les différents moteurs de recherche et nous faisons des publications très régulières sur nos réseaux sociaux. On investit également dans des campagnes Facebook et Instagram, ainsi que des Google AdWords et de l’achat d’espaces en display.
L’effet est immédiat, on voit notre trafic augmenter et le confinement accentue les choses.
Auriez-vous des conseils à donner pour ceux qui voudraient tenter l’aventure de l’entreprenariat ?
Lionel : Il faut avoir les épaules solides, car c’est un long chemin, ça demande beaucoup de persévérance et il faut croire très fortement en ses idées. Je pense qu’il faut à la fois planifier, cadrer, prévoir et en même temps avoir un peu de folie !
Baptiste : Il faut se jeter à l'eau ! Il faut oser y aller, foncer et surtout il faut FAIRE. On a beau tout prévoir ce n'est que lorsqu’on confronte son projet au terrain, à la réalité, que l'on progresse. C’est vraiment passionnant. Mon conseil serait de se lancer le plus tôt possible, tant qu’on a moins de contraintes et beaucoup d'énergie, c’est super excitant !
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