UNE RELANCE POST-CONFINEMENT NUMÉRIQUE… ET VERTE !
La Covid-19 et ses huit semaines de confinement, ont provoqué une expansion digitale sans précédent.
Résultat,
- Le e-commerce a doublé
- Le télétravail a été multiplié par 10
- Et, cela va de soi, les entreprises et services publics ont été contraints de se digitaliser pour ne pas perdre pied.
Cette période si particulière a en effet bousculé nos modes de vie, autant sur le plan personnel que sur le plan professionnel.
Car oui, nous avons tous connu l’isolement, y compris nos entreprises.
L’accélération soudaine du développement digital a soulevé un détail clé de notre quotidien : Notre dépendance aux solutions numériques étrangères. Zoom, Netflix, Deliveroo…
Sur les 400 licornes mondiales que nous sommes, pour la plupart, amenées à utiliser tous les jours, seulement une dizaine sont françaises.
En France, la transformation numérique est encore incontestablement faible ; Nous n’avons qu’à faire la comparaison avec nos amis allemands : 91% de leurs TPE hexagonales se sont digitalisées, pour seulement 61% en France.
Partons de ce constat, adaptons-le au contexte post-confinement : Les start up détiennent une partie de la solution dans l’après-crise. Miser sur les start up, c’est soutenir les emplois du futur et ce, localisés partout en France. C’est aussi prendre conscience que depuis l’an dernier, les entreprises du secteur numérique sont les premiers créateurs nets de CDI du pays.
En effet, derrière la valorisation financière des Gafam (les géants du Web) ou des BATX (les géants du Web chinois) des armées d’emplois se créent. À titre d’exemple, Apple génère plus de 1,5 millions d’emplois directs et indirects. L’essor du numérique en France susciterait, lui aussi, des centaines de milliers d’emplois.
L’idée serait de favoriser une technologie qui ait du sens.
- Le plan de France Relance est l’occasion de projeter notre pays dans un monde d’après, articulé par deux points centraux :
- La transition écologique La transition numérique
La digitalisation de nos entreprises doit dépasser les enjeux purement économiques ; Plutôt que de faire la course aux Gafam, il serait plus judicieux d’avancer vers une technologie qui serve à relever les défis de la transition écologique et de l’inclusion sociale.
Finalement, pourquoi la France ne placerait pas demain notre fierté dans l’exportation de ses technologies responsables ?
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